Wednesday, December 29, 2010

Pourquoi poser la question pourquoi ?

Pourquoi pas ?
C'est clair que notre expérience de parents nous a amené à interrompre la suite continuelle de cette question de nos enfants. Souvent à tord, car nous faisons autre chose, ou nous ne voulons pas perdre du temps. Parfois, plus tard, quand ils sont adolescents, car nous ressentons cela comme une remise en cause. Quel mauvais choix, car pour l'essentiel il leur s'agit d'avoir les information qui vont permettre leur bonne évolution. Mais pire, cela fera d'eux des adultes qui ne poseront plus la question "pourquoi ?"

Une fois dans l'entreprise, nous continuons parfois à faire ce mauvais choix vis à vis de nos collaborateurs, collègues ou managers. Pour les mêmes raisons : perte de temps, remise en cause.

En fait comme pour nos enfants, cette question, mais surtout la réponse, permet de résoudre plein de problèmes : cela permet de mesurer que l'autre est d'accord, et donc confirmer que l'on s'est bien compris ; cela permet de remonter d'une demande solution à une demande besoin, et donc de proposer la bonne solution ; cela permet de mieux mettre en priorité l'ensemble de nos action, et donc être plus efficace ; et cela permet, toujours, comme pour l'enfant, d'apprendre et donc mieux remplir sa mission.

Est-ce que cela fait perdre du temps ?
Uniquement dans un seul cas, peut-être, quand l'autre n'a pas la réponse à la question. Et encore, il suffirait de répondre : "je ne sais pas". Mais cette réponse est parfois encore plus difficile à donner par certains que pour d'autres, ou pire les mêmes, à savoir poser la question "pourquoi ?" Je reviendrai une autre fois sur ce point.

Est-ce que cela nous remet en cause ?
Pourquoi pas ? est-ce vraiment un problème d'être remis en cause ? si nous avons la réponse, alors nous ne sommes pas remis en cause ; nous avons juste répondu à une interrogation légitime. Si nous n'avons pas la réponse, alors peut-être. Mais n'est-ce pas pour nous une chance de nous remettre en cause, valider une nouvelle fais que nous sommes dans la bonne direction ? qu'avons nous à y perdre ? juste peut-être un peu de temps. Mais on revient au point précédent.

Finalement pourquoi ?
Vérifier un accord, demander un besoin, mettre en priorité, transférer des compétence, informer, oser répondre "je ne sais pas", et finalement gagner du temps plus qu'en perdre, plus renforcer son leadership qu'être remis en cause.

Tuesday, December 28, 2010

A quoi sert un manager ?

Si tout était parfait, juste à donner une vision, un cadre(responsabilités, missions).

Comme tout n'est pas parfait, alors à quoi sert-il ?

Pourquoi ce n'est pas parfait ?

Une première raison : parce que ses collaborateurs n'ont pas toute l'information. Donc il est la pour y remédier : diffuser l'information. Avec celle-ci, les collaborateurs pourraient prendre les décisions adéquates dans le cadre de leurs responsabilités.

Une deuxième raison : parce que les collaborateurs n'ont pas toutes les compétences. Donc il est là pour y remédier : donner les moyens à ceux-ci d'acquérir les compétences nécessaires à leurs missions.

Cela me parait un peu court, mais je ne vois pas trop quoi ajouter. J'y reviendrai donc peut-être plus tard.

Atteindre des objectifs ? c'est plus une conséquence des points précédents, sauf s'il décide de les atteindre seuls, mais alors ce n'est plus un manager.

Et le rapport avec égoïste intelligent ?

L'égoïste garderait l'information. Celui qui est intelligent la diffuse.

L'égoïste ne donnerait pas les moyens d'acquérir les compétences. L'intelligent le donne.

Pourquoi ?

Parce que cela lui permet d'avoir des collaborateurs, équipes, qui se rapproche de la perfection (sans jamais l'atteindre malheureusement). Ils l'aident à atteindre ses propres objectifs avec un effort plus faible.

Wednesday, June 2, 2010

Réunions: pourquoi les rendre régulières ?

• parce que c'est déstressant
○ mon collaborateur ne vient pas me voir parce qu'il a un problème urgent
○ mon manager ne me convoque pas pour quelque chose de grave que j'aurais fait
• parce que c'est respectueux du temps de l'autre
○ aucun ne dérange l'autre à l'improviste et perturbe son activité
• parce que cela cadre le thème de la réunion en terme de priorité, criticité, complexité
○ un sujet prioritaire, critique aura une fréquence plus élevée
○ une réunion plus longue mettra en évidence la complexité
○ la durée totale (fréquence x durée) mettra en évidence l'importance relative
• parce que cela permet un ordre du jour, une préparation, un compte rendu plus faciles
○ la répétitivité facilite l'ordre du jour en permettant d'avoir une liste qui grandit en fonction des événements, mais qui est traitée en fonction des priorités
○ la répétitivité facilite la préparation car un rite peut s'établir, des process se mettre en place, du temps peut être alloué
○ la répétitivité facilite le compte rendu parle rite, la structuration du document at des sous-thèmes
• parce que cela facilite le suivi des actions et des progrès
○ en revenant à la réunion, il suffit de revenir avec le compte rendu précédent et revoir les décisions et taches prévues
○ il est plus facile de détecter si compte tenu du rythme des réunions les progrès ont été atteints, s'il faut revoir les décisions
• parce que cela évite des oublis, cela permet d'anticiper davantage
○ il y a une réunion, de quoi allons nous parler, ceci suffit souvent de faire émerger des points en amont des problèmes, sans la régularité, le point serait arrivé plus tard
○ la gestion de l'ordre du jour permet même de reclasser ce point vu en amont en terme de priorité
○ il y a anticipation, mais traitement au bon moment
• parce que cela permet de détecter les situations critiques
○ en particulier quand l'ordre du jour potentiel grandit plus vite que la résolution des points
○ la régularité permet de détecter les irrégularités
• parce que cela force la communication
○ c'est surtout utile quand les personnes n'arrive plus / pas à communiquer
○ autant donc le faire avant que cela soit le cas

Friday, May 14, 2010

Challenge d'un manager

Le challenge d'un manager est de mettre en place un management de qualité qui permette de découvrir, conserver et faire évoluer les talent people en atteignant les objectifs de l'entreprise de mieux en mieux pour en prendre de toujours plus difficile en charge.

En quoi c'est égoïste : le manager pense à lui. C'est quoi mon challenge ? mon challenge personnel ? devenir un meilleur manager.

Comment être intelligent ? mettre cet objectif en phase avec ceux de l'entreprise (prendre en charge et réussir des objectifs de plus en plus ambitieux) et ceux des collaborateurs (détecter leurs talents et les faire évoluer pour qu'ils les accroissent et en aient plus).

The challenge of a manager is to implement a good management to discover, preserve and develop the talented people in achieving the objectives of the company better and better to take ever more difficult burden.

What is selfish: the manager thinks of him. What is my challenge? my personal challenge? become a better manager.

How to be smart? by making this goal in line with those of the company (assuming and succeeding to reach always more ambitious targets) and those of employees (to detect their talents and develop them and help them to get more talents).

Sunday, March 14, 2010

Fermeté, Justice et Bienveillance

J'avais tendance à mettre en premier la bienveillance. Un collaborateur me rappela l'importance de la justice. Et je lui ai dit : "bien sûr" et je l'ai ajouté à ma vision. Certains étaient inquiets que ma bienveillance m'empêche d'être ferme. Finalement ce ne fut pas le cas, et l'on m'en fit la remarque. Et j'en dis : "bien sûr que ma bienveillance n'était pas au détriment de la fermeté". Et donc je précisais "bienveillance mais fermeté". Récemment on me dit : "mais as-tu décidé, qu'est-ce qui passe devant, bienveillance ou fermeté ?" Mais ni l'un ni l'autre. Et donc maintenant j'assume :

Fermeté, Justice et Bienveillance

L'égoïsme intelligent est très lié à la bienveillance. L'égoïste en général ne veut que son bien. Intelligent, il comprend que son bien passe par celui des autres.

I tend to put first the benevolence. A colleague reminded me the importance of justice. And I said "of course" and I added "justice" to my vision. Some were worried that my benevolence keeps me from being firm. Finally it was not the case, and some made me the remark. And I say "of course that my kindness was not at the expense of to be firm". So I stated "benevolent but firmly". Recently I was told: "but have you decided what passes first for you, benevolence or firmness" ? But neither one nor the other. So now my position is:

Firmness, Justice and Compassion

Intelligent selfishness is really linked to benevolence. The selfish usually wants only his own interest. Intelligent, he understands that his interests passe by the other.